Par Benoоt Hopquin
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Sofia Envoyй spйcial
C"est un rкve de politologue. D"ailleurs, la profession s"йternise depuis dimanche soir sur les plateaux des chaоnes bulgares pour analyser la situation laissйe par les йlections lйgislatives du 12 mai. Il y a de quoi conjecturer, il faut dire : aucune majoritй claire ne se dessine au Parlement. Selon certains comptages, effectuйs avant les rйsultats du vote des Bulgares а l"йtranger, qui parviendra jeudi, la droite et l"extrкme droite totaliseraient 120 dйputйs (sur 240 siиges). Le mкme nombre d"йlus que la gauche et son alliй traditionnel, le Mouvement pour les droits et les libertйs (MDL), parti de la minoritй turque. D"autres sources tablent sur 121-119 dйputйs.
C"est un rкve de politologue, donc, mais un cauchemar dйmocratique. Un "grand bazar" pour l"homme de la rue, que cette situation ne risque pas de rйconcilier avec son personnel politique. Sans majoritй claire, la solution ne peut en effet venir que d"arrangements entre chefs de parti. "Cela ne fera que renforcer le manque de confiance des gens dans la politique", regrette Alexander Kachumov, un avocat investi dans la lutte pour la transparence.
Des 36 partis qui proposaient des candidats, quatre seulement ont franchi la barre des 4 % nйcessaires pour obtenir des dйputйs. Citoyens pour le dйveloppement europйen de la Bulgarie (GERB), la formation de centre-droit de l"ancien premier ministre Boпko Borissov, est arrivйe en tкte (30,7 % des voix). Le Parti socialiste (PSB) suit (27,6...